La présentation régulière de toiles au marché de la création de Montparnasse m'incite à préciser les notions de ligne et de tache.
La culture occidentale a privilégié la pratique du dessin, en lien avec l'observation de la nature et les lois mathématiques de l'optique. C'est une approche rationnelle qui a conduit aux logiciels dits "3D" qui permettent la fabrication d'images réalistes issues des lois de la géométrie.
Le peintre, lui, travaille avec son regard, la sensibilité de sa main. La qualité de son trait, des lignes des dessins qu'il produit sont aussi l'expression de son identité propre quelle que soit l'image qui en résulte, réaliste ou abstraite.
La culture asiatique a privilégié l'énergie de "l'unique trait de pinceau" qui parcourt l'eau diluée jusqu'à la tache et la ligne sèche analogique de la montagne.
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Je retravaille actuellement ces notions en revisitant le travail de l'encre de Chine en petit formaty qui sera présenté au marché Edgar Quinet à Montparnasse dès le dimanche 21 octobre 2012.